Quelle part de la mutuelle est imposable ?

Le salaire net imposable figure sur un de la fiche de paie et correspond à la partie du salaire qui sera soumise à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des traitements et salaires. Il diffère du montant versé mensuellement par l’employeur au salarié et qui figure sur le Ligne « Net » à payer » du bulletin de paie.

Dans la plupart des cas, le salaire net imposable est également la base de retenue d’impôt sur le revenu . Depuis son entrée en vigueur le 1er janvier 2019, de nouvelles lignes sont apparues sur la fiche de paie. Une distinction est désormais faite entre « net à payer avant impôt » et « net à payer après impôt » qui correspond au montant effectivement payé au salarié.

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Il est difficile de trouver son chemin entre les cotisations sociales non déductibles, les primes non contributives exceptionnelles, la prise en charge des prestations en nature… Alors, comment calculer le montant net imposable à partir du salaire brut ? Quelles sont les différences avec le montant réellement reçu par l’employé ?

Qu’est-ce que le net imposable ?

Le salaire net imposable est un concept purement fiscal et correspond à une part du salaire brut qui servira de base au calcul de l’impôt sur le revenu. L’employé doit déclarer sur la ligne « Salaires et traitements » de sa déclaration de revenus no 2042 le total des salaires nets imposables apparaissant au bas de ses fiches de paie, et reçus depuis le début de l’année.

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La différence entre le montant net à payer et le net imposable

Le salaire net est la somme que le salarié reçoit de son employeur, après déduction de toutes les cotisations sociales du salarié calculées sur le salaire brut.

Depuis l’entrée en vigueur de la retenue à la source, la fiche de paie mentionne le net à payer avant impôt (qui n’est autre que l’ancien montant net à payer) et le net à payer après impôt. Le montant de la retenue d’impôt payée chaque mois par l’employeur pour le compte du salarié est calculé à partir du salaire net imposable en appliquant le taux de déduction personnalisé du salarié. Cet acompte sur l’impôt du salarié est déduit du montant payé.

Le salaire net imposable correspond au montant que le salarié déclare à l’Administration pour le calcul de son impôt sur le revenu. L’employeur doit inclure ce salaire net imposable, également appelé « impôt net », sur les fiches de paie.

En pratique, le salaire net (avant retenue à la source) et le salaire imposable ne correspondent pas. Par quoi s’explique cette différence ? Tout d’abord, certaines cotisations et contributions sociales ne sont pas autorisées en tant que déduction des salaires soumis à l’impôt sur le revenu et sont réintégrées dans le filet fiscal. Il existe également des avantages qui ne sont ajoutés au salaire brut que pour le calcul des cotisations sociales.

Le montant net imposable et la base du prélèvement à la source

En principe, le salaire net imposable est utilisé comme base pour le calcul de la retenue à la source. Cependant, dans certains cas, des corrections sont apportées avant d’appliquer le taux personnalisé de l’employé, notamment :

  • lorsque l’employé est en congé de maladie et que l’employeur demande la subrogation, le le taux de retenue à la source est appliqué à la somme des IJSS (indemnités journalières de sécurité sociale) versées par l’employeur et du salaire maintenu net imposable ;
  • lorsque le contrat de travail est un contrat à durée déterminée conclu pour une durée inférieure ou égale à deux mois , un abattement de 637€ (montant pour l’année 2021) est appliqué sur l’impôt net du salaire pour le calcul de la retenue à la source.

Comment calculer le salaire net imposable à partir du salaire brut ?

Pour passer du salaire brut au salaire net imposable, il est nécessaire de soustraire toutes les cotisations salariales et, le cas échéant, d’augmenter ou de réduire le résultat des avantages non soumis à des cotisations ou à la participation des salariés à certains régimes de l’entreprise (contribution aux chèques-repas par exemple).

Le salaire brut désigne la rémunération versée en espèces, mais également les avantages en nature (principalement la voiture, le logement).

Déductibilités des cotisations sociales salariales pour impôt sur le revenu

Les cotisations sociales salariales déductibles du salaire brut sont les suivantes :

  • toutes les cotisations de sécurité sociale versées par le salarié : pension complémentaire, pension de base plafonnée et non plafonnée, pension complémentaire AGIRC ARRCO ;
  • la contribution à l’équilibre général (CEG) et la nouvelle contribution à l’équilibre technique (TEC) ;
  • contribution à l’APEC (pour les cadres) ;
  • la CSG déductible (soit 6,80 % des 9,2 % de CSG prélevées) ;
  • la contribution santé complémentaire pour la part du salarié.

Certaines cotisations patronales doivent être réintégrées dans le salaire net imposable :

  • la contribution santé complémentaire pour la part de l’employeur ;
  • la part de l’employeur des cotisations de retraite complémentaire et de retraite complémentaire qui dépasse les plafonds (5 % du PASS 2 % de la rémunération annuelle dans la limite de 8 PASS pour la provision de pensions et 8 % de la rémunération annuelle dans la limite de 8 PASS pour la pension supplémentaire).

Exemple de calcul du montant net imposable à partir du salaire brut en 2021

Un cadre supérieur d’une entreprise reçoit un salaire mensuel brut de 4 000 €.

En 2021, le plafond mensuel de la sécurité sociale (PASS) s’élève à 3 428 €.

Le pourcentage des cotisations salariales applicables dans l’entreprise (hors CSG/CRDS) est égal à suit :

Tranche 1 (PASS) : 11,154 % ou 382,36 € ;

tranche 2 (part du salaire excédant 1 PASS) : 10,284 % ou 58,82 €.

Le total des cotisations salariales déductibles du salaire s’élève à 441,18 €.

L’étape suivante consiste à calculer le montant CSG déductible(6,80 %).

Sa base obéit à des règles particulières, car elle est calculée sur le salaire brut moins un abattement de 1,75% pour les dépenses professionnelles (applicable jusqu’à 4 PASS) :

4 000 x 0,9825 = 3 930 €

CSG franchise = 3,930 x 6,80 % = 267,24 €

Pour obtenir le montant net imposable , il suffit de soustraire les cotisations salariales et la CSG déductible du salaire brut :

4 000 — 441,18 — 267,24 = 3 291,58 € net imposable

Remarque : les méthodes de calcul et les taux varient d’une entreprise à l’autre. Il est préférable de se concentrer sur la méthode plutôt que sur les résultats.

Comment calculer le salaire imposable net à partir du montant net à payer ?

Pour calculer le salaire net imposable à partir du salaire net à payer (avant retenue à la source), vous devez rétablir tous les éléments qui ne sont pas déductibles de l’impôt sur le revenu :

  • CRDS (0,50 %) ;
  • la part non déductible de CSG (2,40 %) ;
  • la part du supplément santé revenant à l’employeur ;
  • la partie non déductible des cotisations pour les pensions complémentaires et les prestations supplémentaires.

Il est également nécessaire de rétablir les éléments qui constituent une rémunération, mais qui ne sont pas réellement versés en espèces au salarié : les avantages en nature.

Prenons l’exemple d’un véhicule pris pour la location à long terme par l’employeur et mis à la disposition d’un salarié pour ses déplacements personnels et professionnels. L’avantage en nature résultant de l’utilisation du véhicule à des fins privées sera ajouté au salaire brut devant être soumis aux cotisations sociales. Il sera ensuite déduit du montant net à payer (le l’avantage a déjà été « reçu » par le salarié), mais sera inclus dans le net imposable (puisqu’il constitue un revenu supplémentaire versé en nature).

Enfin, les éléments de rémunération exonérés d’impôt tels que les heures supplémentaires exonérées d’impôt ou certaines indemnités de départ doivent être déduits.

L’intégration du salaire net imposable dans le revenu fiscal total

Même si l’employeur doit déduire mensuellement la retenue à la source, le salarié est toujours tenu d’indiquer sur sa déclaration de revenus les salaires nets imposables perçus entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année. La retenue à la source n’est en fait qu’un dépôt d’impôt.

Le salarié ajoutera ses salaires à ses autres revenus provenant des différentes catégories fiscales (BIC, BNC, revenus de la propriété, revenus du capital mobilier…) avant que l’impôt de l’année ne soit déterminé par l’administration.

Les contribuables sont imposés sur leurs revenus nets de dépenses professionnelles . Les employés ont le choix entre deux méthodes pour déterminer les dépenses :

  • la déduction forfaitaire de 10 % ;
  • ou, sur option, la déduction des coûts réellement supportés.

Le choix de l’une ou l’autre de ces méthodes d’évaluation des dépenses professionnelles du salarié est alors valable pour tous les salaires perçus au cours d’une année.

La déduction forfaitaire de 10 % couvre toutes les dépenses normalement liées à l’exercice de l’activité pour laquelle le salarié est rémunéré, telles que :

  • les frais de déplacement entre le domicile et le travail ;
  • le coût de la restauration sur le lieu de travail (dépenses supplémentaires par rapport au coût des repas consommés à la maison) ;
  • les frais de documentation personnels et la mise à jour des connaissances requises par l’activité professionnelle.

Elle peut être combinée à l’exonération des indemnités spéciales pour frais d’emploi.

Si l’employé estime que le taux forfaitaire de 10 % ne couvre pas l’ensemble de ses dépenses, le salarié peut opter pour la déduction de ses dépenses réelles . Il pourra alors déduire de son salaire net imposable, toutes les dépenses encourues dans l’exercice de son activité professionnelle. Ceux-ci incluent :

  • les frais de déplacement domicile-travail (essence, péages… avec la possibilité d’utiliser l’échelle de kilométrage de l’administration) ;
  • frais de repas ;
  • les frais de formation ;
  • de nombreux équipements professionnels…

Avec l’utilisation généralisée du télétravail en raison de la crise sanitaire, les employés peuvent également déduire les dépenses suivantes de leurs salaires :

  • Les coûts fixes tels que les loyers (ou valeur locative brute), les frais de copropriété, l’assurance habitation multi-risques, l’impôt foncier, la taxe sur le logement. Ces coûts sont déduits proportionnellement à la surface allouée à l’usage professionnel par rapport à la surface totale du logement.
  • Les coûts variables tels que le chauffage, l’électricité, l’abonnement Internet ou le téléphone.
  • Dépenses pour l’acquisition de mobilier (bureau, fauteuil, rangement), de matériel informatique et de consommables (ordinateur, imprimante, cartouches d’encre, papier).

Bien entendu, les remboursements effectués par l’employeur doivent être déduits des dépenses déductibles.

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